top of page
  • Black Facebook Icon
  • Black YouTube Icon
  • Black Instagram Icon
  • Black Pinterest Icon
Rechercher

Choisir ma vie de retraite

  • Photo du rédacteur: Anne
    Anne
  • 8 sept. 2019
  • 5 min de lecture


La décision

Ça y est, on s’est décidé. On va acheter une maison à la campagne! Ou de campagne? Ça fait plus chic… Bref, après avoir tergiversé longtemps, on a décidé de le faire maintenant. Bien, pas maintenant comme aujourd’hui mais lorsqu’on aura trouvé. En fait, on met le processus en marche aujourd’hui!

Ce qui était un vague projet de retraite : « À notre retraite, on aimerait s’installer à la campagne. » est devenu un projet à court, moyen terme bien réel. Et on n’attend pas d’être à la retraite!

On voulait le faire une fois rendue à la retraite mais ça m’angoissait plus que ça ne m’excitait en fait. Je m’explique. Ce qui me rendait inconfortable c’était l’idée que, du jour au lendemain, bang! Je quitte la banlieue de la rive-sud de Montréal pour la campagne. Je change de vie du tout au tout. On vend tout et on part sans trop savoir ce qui nous attend vraiment. On quitte famille, enfant, réseau et vie sociale d’un seul coup pour tout recommencer dans un endroit inconnu.

Pour mon chum qui pourtant est un anxieux invétéré, ça semblait aller de soi. Bien sûr, il a des projets, lui : avoir une érablière, des abeilles, des poules, un plus grand potager, etc.

Mais moi là-dedans? À part avoir enfin du temps pour lire et admirer la nature, niet! Et ma chorale? mes copines? Bref, pas trop certaine de ce projet même si ça semble l’idéal. Qui ne rêve pas de s’installer au calme, dans la nature? Ah le rêve!

Une fois dit, on retombe dans la réalité. Je me suis mise à imaginer ce que serait ma vie de tous les jours. Après six mois de lecture, repos et contemplation, je ferai quoi?

Et c’est la que mon petit mari chéri m’a dit : « Trouve-toi un projet!» Ben oui toi, facile à dire…mais il avait raison. Mais ce sera le sujet d’un autre article.

Comment savoir si je vais me plaire vraiment à la campagne? Pas en vacances idylliques de quelques semaines mais à temps plein. Je rêve de calme, de me déstresser, de relaxer dans la nature. En fait, je voudrais ça maintenant!

Des gens que je connais, à leur retraite ont acheté un terrain et se sont construit la maison de leur rêve. Ils avaient vendu la leur pour se payer ça, ce qui fait qu’ils sont restés dans une roulotte plusieurs mois pendant la construction. Ils ont trouvé ça pas évident car comme on s’y attend, des délais sont survenus et c’est pas chaud une roulotte en décembre! Ils m’ont dit que si c’était à refaire, ils ne le referaient pas de cette façon. Ils loueraient s’il le faut mais s’assureraient d’aimer l’endroit, de l’apprivoiser, de connaître des gens avant de construire. Une fois l’intensité des mois de construction passée, ils se sont retrouvés sans amis, sans réseau ni vie sociale dans leur belle maison. Ils ont trouvé ça dur et ne se sont pas complètement adaptés, intégrés à la vie de l’endroit même après plusieurs années.

Je veux savoir si je vais aimer ça, la campagne. Peut-être que non après tout? Surtout, j’ai besoin de calme, de nature et de me déstresser. Je ne serai plus stressée à la retraite! C’est maintenant que je le suis!

Alors, j’ai dit à mon chéri : « J’aimerais qu’on trouve la maison maintenant pour en profiter et relaxer les week ends. Aussi, pour être certain qu’on aime ça la campagne et, si ce n’est pas le cas, on vendra et on pourra réfléchir à un autre plan pour notre retraite. Qu’en dis-tu? » Il était hésitant : « Tu sais que ça veut dire qu’on ne pourra pas acheter la maison de tes rêves? Il faudra garder la nôtre en plus tant et aussi longtemps qu’on travaillera et on n’aura donc pas le même budget. »

Oui, bon, j’ai oublié de vous dire que ma vision d’une maison de rêve était du genre victorien, avec beaucoup de pièces, des moulures d’origine, boiseries, grenier, véranda faisant le tour de la maison et potentiellement adaptable en salon de thé. J’ai une passion pour le thé à l’anglaise et je possède une collection de jolies petites tasses à thé de fantaisie qui me viennent de ma mère et d’une tante. Je me voyais très bien les utiliser enfin dans un charmant salon de thé. Belle idée, non? Hey, en voilà un projet!

Évidemment, ces belles vieilles demeures ont souvent besoin d’un peu voire, beaucoup d’amour. Elles se vendent comme des petits pains chauds à fort prix. Auquel s’ajoutent les frais du besoin d’amour en question : les rénovations bien sûr!

Si on achète maintenant, je ne peux plus compter sur la vente de notre maison actuelle. Qu’à cela ne tienne, lorsqu’on prendra notre retraite, on vendra notre maison de banlieue pour payer notre belle victorienne…et les coûts de rénovation!

Je me suis mise à faire des recherches sur les salons de thé. Je me voyais tout sourire, accueillant et servant la clientèle. Leur offrant les fameux « finger sandwiches» et scones sur des plateaux à trois étages. C’est tellement « in » en ce moment! J’ai réalisé qu’il y a tout un aspect qui ne m’attirait pas du tout : la gestion de tout ça. Aussi, je ne veux pas travailler à ma retraite ou du moins pas 7 jours sur 7. Alors, je me suis dit que je pourrais ouvrir que les vendredi, samedis et dimanches. Hum, justement les jours où famille et enfants pourraient venir nous visiter…pas super ça… Mon projet m’a paru moins sexy. Bon, retour à la recherche d’un projet dans lequel me réaliser…

En attendant de trouver, voilà qu’au début d’un mois de janvier, mon chéri a dû subir une légère chirurgie nécessitant 3 semaines de convalescence. Si vous le connaissiez, vous comprendriez que j’appréhendais beaucoup ces semaines. Le voir tourner en rond comme un ours en cage avec l’humeur qui vient avec ne me semblait pas une perspective très réjouissante. Je lui ai donc mis la tablette électronique dans les mains et lui ai dit : « Tiens, pendant ta convalescence, commence donc les recherches pour une maison de campagne. On verra bien ce qu’il y sur le marché. » Je me disais que ça allait l’occuper, ouf! Je sais, janvier n’est pas le meilleur moment pour trouver une propriété mais qu’importe, pourvu qu’il s’occupe et on n’est pas pressé!

C’est là que les choses se sont corsées. Plusieurs discussions sont survenues car il trouvait des maisons que je n’aimais pas ou trop loin ou dans le fond des bois. Bref, on a réalisé qu’on ne s’était pas penché sur ce qu’on cherchait exactement ensemble. Pas pensé à arrimer nos désirs quoi. On a dû le faire.

C’est ce dont je vous parlerai dans le prochain article



 
 
 

Posts récents

Voir tout
Mes couleurs

Cest ici que je vous presente mes couleurs, ma créativité. Que ce soit, peinture, collage, technique mixte, dessin, bricolage, je laisse...

 
 
 

Comentários


JOIN MY MAILING LIST

Thanks for submitting!

© 2023 by Lovely Little Things. Proudly created with Wix.com

bottom of page